Coupe moto légende 2013

 

                                                                     Pour les photos
   

Dijon 2013. Le coté des choses … par RV.   

Part one :

Nous partîmes à 4, et sommes revenus à 3,  car Pitchoune est rentré seul avec sa voiture, Jean-Luc, Guy et moi avons pris le chemin des écoliers par la Loire….
Mais avant il s’est passé pas mal de choses…
Aller express, un poil ralenti parce qu’à un péage d’autoroute, Vinci, (mais pas Léonard, son frère Gripsou)  on m’a considéré comme une voiture et que j’ai payé 11.60 au lieu de 5.40… Le temps de faire une réclamation, de regarder sur l’informatique si les potes avaient eu le même arnacage (je sais c’est un mot qui n’existe pas mais il devrait), mais non, pas eux…C’est un sacré système leur informatique, soit dit en passant…
Nous avons  déjeuné à Orléans  dans un bistrot–restau  sympa (l’Escargot)  près d’un maxi cinéma avec terrasse fleurie au dessus, puis suite à un arrêt inopiné dans une station service, j’ai perdu mes compères, mon demi tour n’a pas été assez rapide, ils n’ont pas pris d’essence bref on a perdu le lien. Plus loin sur l’autoroute je les ai attendu, mais ils étaient déjà passé, sans doute pas beaucoup avant, mais le résultat était là, j’ai suivi la route avec d’autres, il y avait de la moto vers Dijon, on n’était pas les seuls ! Trois radars plus loin, il s’est mis à flotter… Combine pluie, et roule ma poule. Une horde de 1300 Yam me dépasse,  allez je me mets à l’aspi, et on a fait une  vingtaine de bornes dans la flotte et les excès…
Je suis arrivé à la chambre d’hôtes un peu plus tard, après avoir fait un détour vers Avallon parce que la réserve était mise, et il fallait bien abreuver les chevaux.
 La réception chez Corinne et Christian  a été chaude car le poêle a permis à toutes les fringues, gants et bottes de retrouver forme humaine. Apéro, sous la tonnelle, et pis manger !(Locution pitchounesque qui reviendra souvent, tant pis pour le régime !) … repas super avec une famille allemande, très sympa aussi. Le menu ? Croustillant avec du saumon et des coquilles St Jacques petite sauce vinaigrée et salade…excellent, puis blancs de poulet avec une sauce et oignons champignons…délicieux. On a très vite vu que notre Hôte, Christian Sauer savait faire la cuisine…Il nous a raconté plus tard avoir travaillé a l’hôtel Meurisse à Paris, en Angleterre  5 ans aussi…enfin pas un débutant ! L’avenir nous le confirmera. Oups j’allais oublier les cuillères d’escargots en sauce qu’on a eu à tous les  apéros…ça tue !
 Dodo dans notre suite, Jean-Luc et moi, les ronfleurs, on partageait la même chambre, et  nos camarades avaient chacun la leur. Le seul petit problème a été que lorsqu’ on s’est levé la nuit, on devait passer par chez Pitchoun, taper dans la chaise ou dans le lit…le réveiller, quoi.
On n’a pas fait de concours mais je n’ai pas été gêné par les ronflements de Jean-Luc, a lui de dire si de son coté… J’ai eu un poil chaud, faute au poêle sécheur qui a bien rempli son office, d’ailleurs !
Pitchoun a été faire le marché avec Christian le matin de bonne heure, et le petit dej nous attend, croissants, gros pain, confitures, beurre comme chez nous,  jus d’orange, café…la totale. Voltaire le Labrador adorable tant qu’on ne touche pas à sa voiture vient nous dire bonjour,  il aime bien être avec la compagnie. Christian nous prépare des sandwiches et gâteau pour notre journée, ma foi c’était une bien meilleure idée que de bouffer les trucs du circuit. Le chemin pour aller au circuit était assez long, et Guy, mal foutu depuis le départ à profité de la Volvo Pitchounesque, il a bien failli refaire la déco intérieure aussi…Mais il a eu pitié. On est arrivés dans des parkings un poil grassouillets, et Pitchoun avait bien peur de ne plus pouvoir en ressortir le soir… On ne s’est pas équipés de sandales et pantalon légers comme prévu, on a gardé les bottes. Le soir ça pesait un peu ! Beaucoup même…
Quelques visions, en rentrant sur le circuit, se faire dépasser par une 1000 HRD et sa petite sœur 500 Comet qui suivait, sympa ! Deux jeunes, avec 125 Peugeot et Cady, l’avenir est assuré.
On a fait le tour du parc à l’intérieur du circuit, alors là forcément des motos partout, on s’arrête tous les mètres cinquante pour regarder, et prendre  des photos,  Jean-Luc a trouvé un ancien pro de chez Tobec qui lui a donné de bonnes infos pour sa 175, on va agir en conséquence.
Grande tournée donc avec visites de stands divers tout autour du parc, avec de nombreuses machines originales ou rares….Là les photos parlent mieux que moi, les nouvelles Norton, beau matos, c’est un poil cher, ça fait partie de la catégorie « motos d’exception »  ...Dominique Melliand au stand GSXR, normal ! Je n’ai vu qu’une Velocette Thruxton, mais de toute évidence je n’ai pas tout vu non plus. La tournée des stands s’est terminée sur la bourse des pièces et accessoires divers, plein de monde à exposer, et plein de clients aussi. On avait un peu soif, et on a fini par trouver un snack/boissons, avec tables et bancs, pour boire…et pis manger ! Là les bricoles préparées par Christian ont fait merveille, on est repartis plus lourds mais en forme !
 On s’est séparés, j’avais un truc à acheter, et eux sont partis voir les motos rouler, et en fait on ne s’est pas retrouvés, sauf Pitchoun, que j’ai trainé chez Y.Kerlo, ou nous avons pu discuter avec lui et d’autres membres éminents de Pit Lane, Fugner, OR, Bubu, Buell LN, on a peu d’occasions de se voir, mais le contact reste présent avec www.pit-lane .biz, notez le bien ! J’ai appris qu’il y avait un apéro Pit-Lane à 19h, mais bon j’ai laissé ma place,  il fallait partir vers 18h15…Au milieu du Paddock il y avait l’expo de l’anniversaire BMW, ma foi, de belles machines bien présentées…Ca méritait quelques images !
Après cette visite, j’ai été faire la tournée des stands, j’ai pu voir Guy Bertin, Tonton Hubert ( Rigal), Jacky Germain, Baldé, Lavado, Gardner, et pas mal d’autres ainsi que des machines aussi rares que splendides, la V8 Guzzi, ça vous dit ? Les MV, on aurait dit qu’il y avait un élevage… J’ai fait quelques photos mais pour les amateurs je vous invite à aller sur Pit-Lane.biz là elles y sont…en mieux ! On s’est encore retrouvé avec Pitchoun, et on a été boire un coup, faisait sec, puis on est monté sur les gradins voir les mobylettes tourner. Les Superbikes, qui envoyaient du lourd, et les 2 temps  qui fumaient bien, surtout les 3 cyl Tobec !
L’heure du retour est arrivée, et on a été reprendre nos engins. Le terrain plus sec nous a permis de sortir sans problème. Ouf.
La route du retour a semblé courte, car on avait plein de trucs encore dans la tête, et il faisait bon, le caissier de la pompe sur l’autoroute faisait sa tête de con, mais bon on l’a laissé là bas tant pis pour lui.
Retour chez Christian et Corinne sans problème, et pis manger….Je vous dis pas le poisson à la sauce carotte et  fèves de Tonka…les assiettes étaient propres, on n’en n’a pas laissé ! Forcément après, il y avait le filet mignon…on n’en n’a pas laissé non plus. Et le, non, les plateaux de fromages…bon un petit dessert pour finir ? Ben oui, une balèze de crêpe fourrée à la crème et aux fruits …Pitchoun a craqué avant ! Bon maintenant faut trouver des fèves de Tonka, c’est une priorité.
 
Le lendemain, on était souriants…Fallait repartir sans se faire masser par Corinne,  j’y ai bien pensé mais on n’avait pas le temps, et puis si j’y avais été, il aurait bien fallu que les autres y passent aussi…bref je me suis sacrifié pour le groupe.
Donc, nous voilà repartis vers Saumur.  Essence à Avallon, petites routes superbes. Vezelay , Clamecy, ptit café à Varzy, La Charité, Bourges…Plein de motos qui nous croisent, c’est un beau dimanche pour rouler. De belles enfilades de virages,  bref plus amusant qu’à l’aller mais on a un peu moins à faire, on peut profiter.  Et pis manger,  à Vierzon, avec une petite serveuse qui rêve de sa future Ducati, bon, on lui a un peu cassé le moral en lui disant que c’était peut être pas une première moto, mais bon, elle fera ce qu’elle veut !


Part two :
 
Tours, il faisait bien chaud, on a commencé par faire un arrêt sur le parking  d’une grande surface, ça a été juste bien pour aller pisser, on n’avait pas trop envie de laisser les motos seules, il y avait un vide grenier et plein de monde… Un poil plus loin, et un arrêt sur les bords de Loire n’est pas à dédaigner,  on n’est plus très loin, on a un peu le temps… mais pas trop.
Après, on va faire un petit tour dans les vignes et les forêts pour trouver ce château qui devait nous recevoir pour dormir…Il se trouve au nord de St Nicolas de Bourgueil.  Je coupe le suspens de suite, c’est le château de Jalesnes. Bon vous ne connaissez pas, nous non plus, au début.
Je ne vous ferai pas l’historique du château, cherchez sur le Net, il y est bien représenté.
Un petit monsieur nous a accueillis, tout simplement, il s’appelle Gilbert, très gentil, parlant doucement, et comme en fait on ne sait pas qui est ce monsieur, on parle de choses banales, de notre balade… On lui dit donc qu’on arrive d’à coté de Dijon, d’Avallon, en gros, et lui nous dit qu’il a acheté une propriété  par là bas, prés d’Arnay le Duc, qui est juste un peu au sud d’où on était. Puis il précise que ça lui pose quelques problèmes, car il a donné l’autorisation de faire des fouilles archéologiques sur ce terrain  (120 Hectares quand même !) et que plus tard il a reçu un dossier l’informant que sur 50 Hectares se trouve une nécropole protohistorique (Période d’une région du monde où l’écriture était encore inconnue mais sur laquelle on a tout de même des traces écrites provenant d’autres ... )… La plus grande semble- t-il en Europe…. Le terrain est planté de chênes depuis 1930….Pour l’instant le problème s’arrête là car personne n’a les moyens de faire des recherches approfondies, c’est trop grand, mais surtout trop recouvert pour envisager une fouille complète. Comme dit Gilbert » c’est un problème que je laisse à mon fils »…Là je crois qu’on a compris qu’il n’est ni la gardien ni le jardinier mais bien le propriétaire du château.
Et puis, on visite le château, il nous explique qu’il a été, par lui, (voir historique sur le net !) aménagé pour recevoir des enfants, des groupes d’artistes, musiciens, photographes, acteurs,  ce qui lui donne une drôle d’apparence de colonie de vacances, des chambres, des toilettes, des douches un peu partout, de grands couloirs, des traces de pattes de chats dans les escaliers, des décos d’école  sur les murs, des guirlandes qui pendent encore du plafond…Un peu bizarre pour un château du 17ème ! Une seule grande cheminée reste, les autres ont été supprimées.
Nous passons par des pièces ou à notre grande surprise il y a des tonnes de livres empilés, plus ou moins rangés par catégories. Je précise que dans un placard je remarque des »Miroir des sports «  de 1937, et sur une autre étagère, deux exemplaires du » Livre des Mormons »  (dont celui que je photographie avec une fermeture éclair qui relie la couverture !) et à coté « les jeux de con » du professeur Choron ! Impressionnant, et Gilbert nous dit, oui, j’allais à Genève et j’en achetais des tas à des bouquinistes..
Nous arrivons à une grande pièce au plancher instable, qui se trouve au dessus de la chapelle. La charpente du château est au dessus de nous, quel travail, deux arbres entiers en guise de poutres, comment les ont-ils monté là haut… ?  On descend  voir l’intérieur de la chapelle. Il y a une crypte en sous-sol (Jean- Luc y est descendu, je crois ?)   y reposent  le Marquis et la Marquise Maillé-Brézé. Ces tombes ont fait fuir une américaine et son mari, éventuels acheteurs, de peur que leurs fantômes… !  Du coup on change encore d époque, et Gilbert nous parle des soldats allemands et français enterrés en face dans la forêt après la bataille de Saumur, les allemands ont été rapatriés, après la guerre, mais les français… ? Il n’a pas eu besoin d’en parler aux américains qui ont peur des fantômes…
La chapelle sert de scène de théâtre et un gros orgue électronique est dans le coin, « le même que celui de Sardou » nous dit Gilbert… Pitchoun fera un peu de bruit avec, non ce n’est pas de la musique !
On était bien partis pour continuer la visite, et Gilbert nous a entrainés vers les douves. Elles entouraient le château fort, qui a disparu. La porte en fer forgé qui ferme  l’esplanade du château  a des serrures décorées d’un coté par un A et de l’autre par un L, pour Ackerman et Laurence, son épouse, propriétaires du château jusqu’en 1914.  Ensuite,  hérité par leurs filles dont une est Carmélite,  le château est  donné en 1916 aux  « Oblates de l’Assomption ».
 On peut  descendre au niveau des douves grâce à une corde qui nous empêche de glisser directement au fond…  Une fois en bas, l’entrée  sur les douves est une large ouverture, on peut y aller en voiture, nous dit Gilbert… L’herbe est assez courte au sol, broutée par les deux biquettes  qui étaient en haut sur le parvis à notre arrivée. Gilbert les y ramènera plus tard pour la nuit, elles y ont un abri.
Des abris il y en a, la face extérieure des douves est un vrai gruyère, car on a creusé pour prendre le tuffeau pour construire le château actuel. Ce sont de grands grottes, pas très hautes mais profondes et pleines de recoins, des pièces murées, et il y a de stocké un bric à brac amusant, des vélos rouillés, les balustres cassées, des pressoirs, des charrettes très anciennes…Gilbert a éclairé ces grottes avec une tripotée de spots, les fils forment une toile d’araignée dans toutes les cavernes,  il y en a des kilomètres. Un puits et des citernes  hors d’état dans un coin, ça fait un peu film d’horreur…sans l’horreur !  On est hors du temps, c’est vraiment impressionnant, des racines de marronniers descendent, une est grosse comme une cuisse…On est juste en dessous de la forêt.
Un passage vers l’intérieur est bloqué avec des ferrailles, car il y a un puits et Gilbert ne voudrait pas qu’un enfant joue là dedans et y bascule... Le soleil couchant fait une lumière jaune sur les murs de la tour et verte dans la végétation, c’est calme, c’est juste beau.
Retour à la surface, on est tous un peu secoués par ce qu’on vient de voir, et d’entendre, car Gilbert nous parle de tout, des 14 espèces de chauves-souris qui viennent loger là l’hiver, il les connait toutes par leurs prénoms, on dirait ! On se retrouve devant le château, et Guy traine un peu, il nous dit « J’ai trouvé un Buggy derrière la Ford Galaxy » qui se faisait manger par la végétation près des grilles… Là on va encore basculer !
Gilbert nous dit oui, le Buggy, mais avant il y avait une Porsche… Une Porsche ? « Oui, une que j’ai achetée parce que mon fils en avait envie, elle avait fait les 24h du Mans, et j’allais le chercher à l’école avec…il avait 15 ans. « Il nous raconte que les pneus duraient 300 km, et qu’il a demandé à Michelin de lui en faire, mais comme ils avaient abandonné la F1, il fallait compter 10 000F de l’époque pour chaque pneu… Du coup il s’est retourné vers les courses production qui pouvaient fournir des pneus un peu moins larges, mais c’était  mieux que rien… Les voitures ah oui j’en ai eu une trentaine en même temps nous dit il, 7 Range Rover, Des  Jaguar aussi, dont  une Type E qu’un ami a fait venir des USA et qui, belle de loin, avait des trous dans les ailes bouchés à la résine… On est un peu sur les genoux après ces histoires là … Il n’est vraiment pas banal, le Gilbert !
Nous allons nous rafraichir et préparer nos lits avec les draps qu’il nous donne, chacun notre chambre, 4 lits,  en gros, par chambre… Et pis manger !
Non, l’apéro, d’abord, Gilbert à sorti les bouteilles et les bricoles à grignoter. Son appartement est refait à neuf, et donne sur la « poivrière » qui décore la façade.  Jean-Luc a fait la danse du scalp dedans pour profiter de l’écho ! Sur son coin bureau j’admire son ordinateur qui a les tripes à l’air, on dirait chez moi…
   La conversation à tourné encore, et je ne sais pas comment, sans doute parce qu’il en avait envie Gilbert nous a parlé de lui, de son  travail…On est encore tombés un peu plus bas ! Il a fait des études d’informatique à l’époque des cartes perforées, puis ou la mémoire se comptait en octets, chacun d’eux étant fabriqué avec un cylindre de 3mm de diamètre et deux fils à l’intérieur…Des ordinateurs à pédales, quoi… Il a postulé à un emploi au CERN, et il y a travaillé pendant 40 ans…Avec 4 prix Nobel, excusez du peu ! Il nous a raconté l’histoire de l’ordinateur placé dans un camion sur vérins et expédié en URSS qui devait revenir 4 ans plus tard mais qui n’est jamais revenu étant donné l’évolution de l’informatique… Et puis on est passé à l’évolution de la recherche du Boson   Z et W, puis du Boson de Higgs…. Nous on ne peut dire que oui, on n’a pas ça sur nos motos ! Il ne peut s’empêcher d’égratigner Samuel Chao Chung Ting, son patron, qu’il considère comme un peu hautain, même si de toute évidence il l’admire.
 Il nous sort un bloc de plastique transparent dans lequel il y a une pièce plate cuivrée, qui a été dans l’espace, à bord d’une Navette,  à la recherche de l’anti matière, et qu’on a scellée dans cette résine avec l’inscription : Le DPNC vous remercie chaleureusement pour vos bons et loyaux services …
Chapeau bas !

*DPNC : Département de physique nucléaire et corpusculaire .Allez voir sur le net !

Après ce moment de vague flottement spatial, on a repris les choses, en main, et pis manger !

Les étiquettes des  sachets surgelés ne correspondaient semble-t-il pas au contenu, mais c’est avec bon appétit qu’on a vidé le plat de nouilles cuisinées, excellentes. Il nous a parlé aussi de son fils, Pierre-Ludovic Viollat,  journaliste, qui s’en est pris à Monsanto en Argentine, et qui à présent est sur France 24. La soirée a passé vite, un tour de vaisselle,  et on s’est couché bien vannés. La nuit a été plus calme que certaines nuits ou il recevait des groupes « catholiques » paraît-il !

Le matin arrive vite, on a tous bien dormi, et on a dans la tête la visite de la veille, c’était fort !

Et pis manger ! Gilbert a recouvert la table de tout ce qu’on peut faire pour le petit dej Pitchoun ayant été chercher du pain frais, on a fait honneur, mais on en a laissé ! Là Gilbert nous a montré les photos de sa grande propriété d’Annemasse, ou il vivait auparavant, il y a reçu 45 altermondialiste lors du G8, des journalistes à la pelle… Manu Chao est arrivé à l’improviste pour participer au concert qu’il avait organisé à cette occasion…On va dans tous les sens !

Juste un petit tour pour nettoyer et ranger, admirer le support mural de la louche et l’éclairage de la gazinière, et l’heure des adieux se profile. On n’a pas trop idée de ce qu’on doit, vu qu’on a été reçus comme des coqs en pâte, et qu’au départ, avant de savoir ce qui nous attendait, il était question de 5€ pour le couchage…bref on a donné 50, pour faire un compte rond… Mais ce qu’on a eu ne se compte pas en argent, c’est inestimable, en fait !

La route du retour a été splendide, on a laissé Pitchoun rentrer au plus vite, et nous avec nos 3 motos on a pris les bords de Loire,  Saumur et rive gauche, Cunault, Gennes, les ponts de Cé. Splendide, ça donne envie de revenir ! Il y a un petit village de caractère dont le nom m’a donné envie de faire une image ou deux… Mon porte bagage a voulu rester, d’ailleurs, je le sentais bouger derrière, mais l’œil averti de Guy nous a fait nous arrêter dans un champ ou j’ai du remettre une vis baladeuse. Un couple d’anglais dans une drôle de bagnole carrée  d’avant guerre décapotable nous a fait coucou au passage… On a aussi croisé la voiture de chez Google, mais je crois que c’était avant, près de la Loire. Travaux à Montjean, on a pris le nord Loire pour revenir à  St Florent le Vieil par  Varades.

Super route pleine de virolos comme on les aime, on a retraversé la Loire à Champtoceaux pour aller et pis manger à Oudon. Le bistro prévu étant en travaux on a été un peu plus bas, au port, ou les petits boudins que Maud nous a servis avec le sourire étaient excellents.  Son père étant motard, on a eu droit au petit mot en plus, très sympa,  non on ne l’a pas draguée, ne le croyez pas, on n’est pas comme ça !

Le reste de la route sans problème, un petit arrêt photo sur la Divatte, pour le souvenir, et un café chez moi, pour se séparer en douceur…

Voilà le voyage est terminé mais il nous laissera des souvenirs pendant longtemps, et ma foi, si on recommençait ? Pas forcément les mêmes endroits, quoi que…

RV.




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