Voyage en Asturies

 Ah putain ce voyage en Asturies…Quel histoire de ouf !
 
 Bon je vais faire simple, ça a été la pire catastrophe du 21 éme siècle.

 Déjà le bateau on a failli le rater,  le prez ayant oublié ses papiers à moins que ça soit sa moitié je sais plus… Obligés de décrocher la remorque…ça commençait bien, mais le pire était à venir ! L’attente était insoutenable…
 

  Donc on a fini par monter sur le rafiot rouillé, et ce malgré l’orage qui menaçait grave …
 
 
 Heureusement les machines ont été arrimées par des pros, signalés par les gilets jaunes, et ils ne sont pas de la DDE. On était déjà complètement épuisé, le voyage promettait d’être long.
 
 
  Vous allez remarquer que les parapluies sont à portée de main des fois qu’il pleuvrait dans la cabine, on n’est jamais trop prudents. Nanou affolée essayait d’envoyer des SOS, mais qui a pu les recevoir ? Nous l’ignorons encore.


 
 Le rafiot se frayait difficilement un chemin sous le pont, manquant de percuter une pile…
 

 Nous étions tous vert de peur mais le courage qui nous caractérise nous a aidé à faire bonne figure devant l’adversité.
 

 Vous remarquerez je ne suis pas sur la photo, j’essayais de tenir le cap pour éviter le naufrage, le vent nous poussant vers des récifs inconnus …

 Ah si sur la seconde je suis là, les troupes fébriles étaient rassurées par ma présence en ces moments de frayeur intense…
 

 
 La suite ne fut pas plus glorieuse, car nous nous sommes repliés vers un bar mal famé ou on nous a forcé à boire un alcool frelaté à base de on ne sait pas trop quoi, il a fallu accepter, sans cela…


 D’ailleurs certains irréductibles tels Didier, Christine et Sophie ont été enfermés…


 Le reste de la troupe faisait contre mauvaise fortune bon cœur, à l’image de Jean Luc qui lui aussi essayait de joindre d’éventuels secours et de Guy qui noyait son chagrin, les deux Nanou avaient abandonné, et s'en remettaient au destin.
 


 Luc, depuis le pont du Porte Hélicoptères russe nous adressait des adieux désespérés, certain de ne plus nous revoir…


 Et voilà nous voguions vers le grand large, l’inconnu…

 
 La traversée fut sombre, forcément la nuit est tombée sur nous… Et au matin :

miracle!  l’Amérique !!


 Avec un bateau . . . vert !


  Ou rouge . . .


 Le retour à la vie terrestre n’a pas été simple non plus, et notre première surprise fût de voir des églises…
 Et les gens, ils ne parlaient pas américain mais espagnol . . . Le Mexique ? Non, on a compris que les tempêtes et les vents déchainés  nous avaient conduit vers le Guatemala ou quelque chose comme ça.
 Bon on avait au moins l’heure.
 

  La preuve de notre surprise c’est qu’elle a été prise en photo plusieurs fois. Grâce a la police locale (voiture à droite) on a appris qu’on était en Espagne,  bon, tant pis.
 Apres des kilometres de route et de marche, nous avons fini par trouver un restaurant, et apres avoir sécurisé le périmètre nous avons pu faire venir les filles . . .


 La table était grande, mais vide . . . Bon ça a fini par s’arranger et contre un peu de verroterie nous avons pu déjeuner et goûter à la cuisine locale. Remarquez l’angoisse et la fatigue sur les visages !
 
 Pitchoune, lui, a vu qu’il n’avait pas oublié son appareil dans le bateau, et sa première photo c’est ça :


 Ces animaux le poursuivront durant une grande partie de notre périple comme vous le verrez si vous poursuivez.
 
Pour la suite c'est ici, juste derrière
Sinon la sortie c’est là . . .







 



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