Voyage en Asturies (2ème volet)
Je vous l’avais dit, faut pas faire mine d’être surpris. Il y en aura d’autres . . .
Le premier problème fut de trouver un endroit correct pour dormir dans ce pays hostile et torride. Notre attente sur l’aire d’autoroute fut longue et pénible, sous le soleil brulant..
Grâce à un téléphone de brousse, nous avons réussi à joindre un autochtone du non de Valentin, qui est arrivé au volant de sa puissante voiture après nous avoir cherché sur l’aire d’en face . . .
Chance encore, Valentin et son père Angel ont accepté de nous recevoir dans leur petit chalet qui n’avait pas tout à fait une salle de bains par chambre…un scandale, on a été obligé d’en partager une avec Didier et Christine ! Les autres avaient tous la leur, c’est déjà ça. De plus on avait prévu de leur donner des sous pour la location, ils n’ont pas voulu tout prendre et nous ont rendu des billets comme s’ils n’étaient pas bons !!!
La maison avait à coté un ‘Oreo’ qui est un grenier à grains typique des Asturies. Le but est de les protéger des rongeurs. Celui-ci est neuf, tout juste construit. Il sera peut être utilisé plus tard comme chambre d’appoint. Nous avons pris notre premier apéro dessous et initié Angel et Valentin au Pastis.
Et après il servait de garage pour les motos..
Les voici les deux gamins… ! Un peu sauvages au départ, mais on les a maté.
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Angel le père est un ancien motard, on ne l’a su qu’après.
Comme je vous disais on a vu pas mal d’oreos pendant nos balades, mais certains sont comment dire, un peu anciens…Il y a même des pire que celui-ci, c’est dire !
On n’aurait pas mis les motos dessous !
Comme on n’arrivait pas à se mettre d’accord, on a décidé de tirer au sort qui allait manger et qui allait faire à manger . . .
Table ronde, tout le cinéma, des votes et des engueulades, comme à l’Assemblée Nationale, pareil.
Certains d’entre nous avaient organisé un jeu autour du barbeuque. Ils furent désignés d’office, faut pas deconner non plus ! Pour ma part, on voit bien que je suis resté stoïque jusqu’au bout !
Le matin, réveil à l’aube pour départ dès le lever du soleil, vers 10h . . . Tout le monde fait la gueule mais voila : pas assez de bruit, nuit trop calme, on a trop bien dormi.
Nous voici à Llanes petit port touristique, on a eu de la peine pour trouver un stationnement pour les motos . . .
Visite désorganisée, certains voulant la mer, comme ici, d’autres désirant la montagne…
Guy voulait même faire de la restauration de pavillon, un peu délabré je dois dire . . . IL a remis ça à plus tard on a eu chaud !
Pour ma part je suis resté en bas, près de la plage, pour examiner les baigneuses brunes à forte poitrine, sans succés, je dois avouer. On ne gagne pas tous les jours . . .
Certains d’entre nous voulaient sauter à la mer, heureusement elle était assez basse, ils ont renoncé . . .
Petite visite à cette boutiques de souvenirs exotiques qui est spécialisée en marques de motos rares, KTM, Yamaha, Suzuki, Morini, MV, Vespa et articles publicitaires anciens comme Monster . . .
Pitchoune voulant se faire pardonner on ne sait quelle forfaiture a essayé de draguer un pèlerin qui en avait lourd sur la patate, on ne saura jamais . . .
Toujours est-il qu'ils ont écrasé un gros coquillage dans les marches de l’église ! Etonnant, non ?
Dedans l’atmosphère n’était pas trop à la rigolade, on a senti comme un malaise. Il avait du se passer quelque chose de grave. Peut être qu’on aurait du appeler la police ?
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